La transplantation d’ilots de Langerhans est la première et unique thérapie cellulaire du diabète de type 1 disponible. Offrant la perspective d’une insulino-indépendance, elle est porteuse d’espoir pour des millions de patients diabétiques de type 1.

1) Principe du traitement

Le traitement consiste à prélever un pancréas chez un donneur décédé, suivant la même procédure que lors d’un don de foie ou de reins. A l’intérieur de ce pancréas, les médecins prélèvent des petites cellules, les îlots pancréatiques, également appelés îlots de Langerhans. Après purification, ces îlots sont injectés directement dans le foie du patient diabétique. Ces cellules vont être capables de secréter de l’insuline et réguler de façon autonome la glycémie des patients greffés. Il est maintenant admis que la greffe d’îlots pour être efficace nécessite l’injection d’un nombre suffisant d’îlots requérant généralement 1 voire 2 pancréas de donneurs par greffe ce qui pose le problème d’une pénurie d’organes et l’obligation de trouver des sources alternatives de cellules bêtas comme les cellules souches.

Comme n’importe quelle greffe, cette transplantation d’îlots va nécessiter un traitement immunosuppresseur au long cours pour éviter le rejet d’où l’importance de bien peser le rapport bénéfice-risque.
En France, la technique n’est pas disponible en pratique courante car non prise en charge par l’assurance maladie mais uniquement dans le cadre d’essais cliniques contrairement à nos voisins européens (Suisse , Belgique,Royaume-Uni) qui peuvent y recourir en routine dans le cadre d’indications bien précises.

2) Indications

Actuellement cette technique s’adresse à 2 catégories de patients

  • Les patients diabétiques de type 1 porteur d’un greffon rénal fonctionnel : greffe d’îlots après greffe rénale
  • Les patients diabétiques de type 1 présentant une instabilité glycémique sévère malgré un traitement par insuline optimisé : greffe d’îlots seuls

Comme n’importe quelle greffe, cette transplantation d’îlots va nécessiter un traitement immunosuppresseur au long cours pour éviter le rejet d’où l’importance de bien peser le rapport bénéfice-risque.

En France, la technique n’est pas disponible en pratique courante car non prise en charge par l’assurance maladie mais uniquement dans le cadre d’essais cliniques contrairement à nos voisins européens (Suisse , Belgique,Royaume-Uni) qui peuvent y recourir en routine dans le cadre d’indications bien précises.

3) Résultats

Rémission complète (insulino-indépendance)
– A 1an : 70%
– A 3ans : 50%
Donc résultats proches de ceux obtenus avec la transplantation pancréatique.